Un prêche porteur de sens
Je vous livre aujourd’hui une partie d’un prêche de prise de conscience sur le rôle des prêtres que j’ai pu entendre dans une église de Bourgogne. S’il rappelle certaines prises de position d’évêques et de papes, il en reste surtout applicable à tous, et notamment aux dirigeants d’états ou d’entreprises à qui nous faisons notamment découvrir la règle de St Benoît comme outils de management et de vie.
Par François CHARLES
Coach, conseil, formateur et auteur en stratégie et management, animateur européen
« Le rôle d’enseigner n’est pas de faire le professeur qui sait tout, mais de montrer comment ça marche avec le peu que l’on connaisse.
Nos politiques ne nous disent plus rien de déterminant, tel un robinet d’eau tiède et nos religieux semblent prendre ce chemin en nous enfermant dans un système sclérosé.
Enseigner c’est dire pourquoi on manque de pères. Mais une paternité qui tienne debout avec force et indulgence, rigueur et ouverture , fidélité et audace.
Enseigner c’est voir ce qui convient et oser dire les choses sans trop briser, ce qui est la dure mission des Evêques, contrairement à nos politiques ficelés par la finance et non porteurs d’idées
Faut-il des pasteurs qui aillent dans le sens que vous voulez ou bien qui montrent le chemin en disant ce qu’ils pensent et autre chose que les autres, qui ne sont pas dans le conformisme, qui cherchent à donner une porte de sortie, qui ont assez de nez pour un nécessaire discernement »
Je prends et j’accueille ce prêche avec bienveillance en tant qu’enseignant aillant constitué une certaine boîtes à outils utilisables de façon universelle car il me relance dans cette quête justement qui est d’expliquer comment ça marche. Sans doute que je n’explique par contre pas assez au départ que je ne sais justement pas tout.
S’agissant du manque de pères, certes religieux, il faut lire de façon sous-jacente de pères de familles, de peuples, de Nations, qu’ils soient « parents » bienveillants ou normatifs, capables aussi d’aller dans l’adulte objectif.
Le robinet d’eau tiède mettait certes les Evêques courageux à part et j’invite les politiques de religion chrétienne mais également toute religion confondue, à considérer qu’ils ont un devoir de guide et non de girouette qui tourne dans le sens des bulletins de vote.
J’invite bien entendu tout dirigeant à prendre conscience de son rôle de guide de son organisation et des personnes qui la composent, qu’il n’intègre que trop peu.
Enfin, même si la Grèce nous rappelle, et comme d’autres pays ne le font pas, qu’il n’est pas permis de profiter sans se protéger sous peine de contaminer les autres qui nous y ont d’ailleurs incité, je ne donnerai pas la parole à un candidat régional dont la vision se résume uniquement à aller chercher un milliard d’euro pour conquérir des voix.
La vérité est ailleurs.